Archive for mars 2010
Alors que je n'y croyais pas.
29 mars 2010 Comments Off
Un dimanche où défier à nouveau l'ensemble du monde: faire un puzzle en noir et blanc dont toutes les pièces se ressemblent, résoudre des fonctions affines par le calcul et graphiquement, régler l'horloge au temps qui nous plait et non à l'heure qu'il est, porter sur deux kilomètres une branche de fleurs de cerisiers sans qu'elles ne fanent.
Et dans cette nuit si lumineuse, quand tes yeux si beaux se posent en amoureux sur mon sourire et que tu me dis que tu donnerais ta vie pour la mienne, je n'ai pas peur ni du soir ni du vent, ni de l'abandon ni du ressentiment puisque l'impossible n'existe pas: je t'ai aimée dès le premier regard alors que je n'y croyais pas.
maladie du 28
27 mars 2010 Comments Off
Quand tu chantes fort en riant, quand tu dévores tes muffins au beurre salé, ma lilloise préférée, quand je vais voir le ballet de New York après une soirée avec mes bas ma robe mon visage déchirés, quand on dort à la belle étoile sur le jazz manouche, quand tu me regardes, quand tu ne sais plus arrêter de sourire, quand tu contemples un arbre qui bourgeonne, quand tu dis que si tu meurs il faudra vivre quand même, quand je mets ma joue contre tes seins, quand tu m'embrasses au milieu pile de tous les ponts dans toutes les villes que nous parcourons, quand tu refuses de partir à l'autre bout de la planète même si c'est la Californie, quand on s'emmène au hasard et que je vaux dix mille soleils, quand je te laisse me couper les cheveux dans la cuisine, quand tu me prends dans tes bras et que tu me dis que tu as peur, je sais que je n'ai plus besoin de renaître.
I do feel scared
16 mars 2010 Comments Off
Une guirlande de fleurs en crépon ondule à la fenêtre, je vois le soleil sur ton lit. Il y a quelques semaines c'était la neige. Les saisons changent sans que la passion ne faiblisse. De Brixton à Lyon j'entends ton souffle à mon oreille:
Je veux tout faire pour toi.
M'emmener à la mer.
Le reste est dans le noir, secret et doux.
Tu effaces la violence du monde qui rôdait en moi.
Les souvenirs du passé sont neutres et sans reliefs,
Le malheur est atone, je me reconstitue
Dans ton équilibre à la fois précaire et tendre.
Un émerveillement commun se tisse à la peau
Comme si le bonheur était un total étranger
Ayant franchi le seuil
Je veux tout faire pour toi.
M'emmener à la mer.
Le reste est dans le noir, secret et doux.
Tu effaces la violence du monde qui rôdait en moi.
Les souvenirs du passé sont neutres et sans reliefs,
Le malheur est atone, je me reconstitue
Dans ton équilibre à la fois précaire et tendre.
Un émerveillement commun se tisse à la peau
Comme si le bonheur était un total étranger
Ayant franchi le seuil