Future solitude
5 juillet 2010 Comments Off
Villeurbanne, 5 juillet 2010
Avec mon sac à dos, l'âme jusqu'à ras-bord
Je n'ai ni maison ni travail ni tribord
Il n'y a pas d'hiver, mais je n'ai jamais aimé l'été
Et encore moins l'automne, où l'on se quitte avec l'année
J'inspire, bois et me nourris, et du plus fort possible,
De cette odeur de mer, d'amande et de mystère
Pour oublier que demain est un flou morbide et effrayant
De ventre vide et de corps fuyants
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