Archive for septembre 2011

you will find your way

29 septembre 2011 Comments Off

My lips are longing for another taste, my body wants to run, my eyes are thirsty, my hands are hungry, my smile just asks to cheer up all those new faces, in all those new streets,
in every landscapes.

in another part of the world, above ours,
my heart remains yours,
my one and lonely

Gofle d'Aden

9 septembre 2011 Comments Off

Nous sommes restées longtemps sous les étoiles avant de s'en aller. Nous sommes restées contre le chien,
Nous sommes restées dans la neige sur le chemin du restaurant. Quelques semaines après je marche sur quelques kilomètres le long de la ligne de tramway, je seul, je réfléchis. Par le vitrage sans teint d'un bureau vide, le miroir renvoie l'image de ma robe, silhouette bancale, pieds fléchis vers le centre de la terre, tête relevée parce que je vaux plus que n'importe quel pronom.

J'ai un peu oublié où se trouve l'été, l'automne, en fait c'est toutes les saisons, c'est un espoir étoile qui brille dans tous les horizons. De partout, dévisager le monde, l'immensité, l'intensité du monde, cet univers sans toi où j'évolue sans désaimer. Composer une musique où j'espère encore poser ma tête contre ton cœur en corps.

Un puzzle de vie se réaffirme solitaire, mais au fond c'est bien tellement vital de vivre pour soi-même. Cette liberté je la prends à bras le corps, le champ des possibles est grisant et effrayant. Au bord d'une petite falaise, mes ailes naissantes tentent de battre quand même, peut être qu'il faut que l'on pousse un peu, un peu que je glisse, que je dérape contre les pierres, jusqu'à savoir correctement voler jusque la mer. Je ne marcherai alors pas des jours jusqu'à toi, mon chemin s'arrête à Douvres, je refais demi tour. Regard retord jusqu'à Etaples, je prends à bras de l’œil l'ensemble de la terre, elle s'offre toute entière, du détroit de Béring jusqu'au Golfe d'Aden. Cette liberté nouvelle,je la prends aussi, écoute ton cœur qui la préfère à moi, écoute le donc si parfois je suis là, si ton bonheur continue de se ponctuer de moi, de la musique au petit matin, de faire l'amour, faire l'amour en te gardant dans mes bras jusqu'au petit matin Du petit matin dans tes bras à te faire l'amour, l'amour avec mes yeux avec mes mains mon cou mes attaches, mon essaim.

Je ne suis pas temporaire, ni la fille d'une nuit
Je vaux tellement une existence entière.

De partout poser mes yeux sur l'univers qui se démêle
Dehors, l'été sans va, les oiseaux se dégrafent de la terre
Plantés vers le soleil

Amour secondaire

8 septembre 2011 Comments Off

Dans la gare je suis ce meuble immeuble contre un pylône,
le cou tendu contre le mur.
Vingt bonnes minutes à louper des trains
mais mes larmes se fondent avec les rails,
et là au fond, une flaque de déception.

Un billet dans la main, c'est peut être l'avion, le train.
Je suis à la poubelle, et mon coeur a la benne
Quand on disait il n'y a que des preuves d'amour.
Quand je faisais 9h d'allers et de retours pour te serrer dans mes bras
Bonne nuit mon amour bonjour

Recroquevillé mon espoir chevillé au corps,
Je vais m'instruire le coeur et l'âme ailleurs
Je fais partie du décors du monde entier, je ne vis pas à moitié
Si ce nous est précieux, si j'ai de l'or aux bouts des doigts,
A toi de revenir, à toi de me chérir, moi je suis encore là.

the living

5 septembre 2011 Comments Off

2 septembre 2011 Comments Off

Des envies simples,
Me réveiller et te voir.

Their home

1 septembre 2011 Comments Off


Ils prennent des photographie du toit terrasse et on voit une montagne mystérieuse qui n'en finit jamais de repousser le ciel. Radiographie du monde qui démange, ils développement et coopèrent, amassent le sable et puis un peu la terre pour créer un jardin, des orangers, des conifères, des pins. Prendre la tangente à l'intérieur, le TER peut bien aller où il le veut, j'ai des fois un peu de jasmin dans la tête, des fleurs dans le cerveau.

Avoir plus souvent un cœur à la place du crâne. 
Et quelques As en main,
La vie vaut bien tous les tapis.