12 février 2014 Comments Off

Je m'invite à la nuit. Je pars.
Comme j'en rêvé de ce moment où je m'irai, sans même dire au revoir.
Me fondre dans le brut dans fin de l'autoroute, me délier comme un grand muscle, me déplier comme un feuille.
On s'était arrêté dans une station Texaco, le trente et un décembre, ou le 1er janvier. Il y n'avait pas d'odeur de nouvelle ère, c'était la simple odeur de liberté.
Sans attache. J'étais perdue, mais j'étais aussi heureuse.
Ce soir je pars, je m'invite à la nuit, j'en vais retrouver ce souvenir là.

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