Corniche Kennedy

1 juin 2009 Comments Off

Marseille, le Prado.

Une nuit sans attaches dans les embruns
Vaut-elle des semaines de torpeur sous-marine, cette sirène sans cheveux?
Elle a le crâne tendre et la nuque fragile
Et puis tout est fragile au fond.
Et quel est ce monde qui s'effondre au loin?
Si nous parlions ensemble me dirais tu:
Ce n'est rien, ce n'est rien


Sur la corniche Kennedy le long des golfes gris, je dors sur les cailloux
Les amants et les mouettes, gémissent dans la nuit.

Quelque chose me dit : tu dois sauver ta peau, c'est maintenant et vite
Et quel est ce monde fantoche si immonde au loin?
Le vent chuchote mais ce n'est pas toi
C'est tout, c'est tout

Mes bras enlacent le flanc de l'air
Et puis quel est ce vide qui me surprend soudain?
Mes bras sur le flanc de la mer se referment au poing
Tu est ce rien sur Terre
Seul que je sais aimer

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